No one has ever become poor by giving.No one has ever become poor by giving, helping each other is very important.
Posté par JAY DEEP sur dimanche 14 décembre 2014
mardi, octobre 27, 2015
Le partage
mardi, octobre 20, 2015
Cancer du sein & alimentation moderne
Une vidéo clandestine tournée à l'abattoir d'Alès et montrant des maltraitances animales a provoqué la fermeture de l'établissement.
L'horreur est associée à l'industrie de l'alimentation humaine. Cette industrie est responsable de la souffrance animale mais aussi de nombreuses maladies.
L'exemple
du cancer du sein
par
le Docteur Jean Seignalet
Les
cancers sont fort nombreux et ont chacun leurs particularités. Il
est impossible de les discuter tous. J'ai choisi le cancer du sein
pour plusieurs raisons :
*
Il est très fréquent, touchant en France une femme sur dix.
*
Il est de plus en plus répandu, avec une incidence augmentant
de 2 % chaque année.
*
Il est redoutable, mortel une fois sur trois, obligeant les
patientes à subir des traitements lourds : amputation chirurgicale,
radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie.
*
Il peut parfaitement s'expliquer par un encrassage, consécutif à
l'alimentation moderne.
Cependant,
si les oestrogènes ont un rôle aggravant, je ne crois pas qu'ils
puissent provoquer les transformations malignes initiales. Pour
élucider l'origine de ce cancer, je me tourne vers l'alimentation
et j'accuse principalement les viandes cuites et certaines
graisses saturées.
Le
cas des Japonaises est
fort instructif à cet égard. Il n'existe pas d'élevage de bétail
au Japon, si bien que les Japonaises consommaient autrefois très
peu de viandes et de graisses saturées. Les protéines et les
lipides animaux étaient fournis par le poisson. Le cancer du sein
était exceptionnel. Après la Seconde Guerre mondiale, deux
constatations ont été faites :
*
Certaines Japonaises ont émigré à Hawaï ou aux États-Unis et ont
adopté le mode nutritionnel américain. Leurs descendantes
ont présenté des cancers du sein aussi souvent que les
Américaines.
*
Au Japon même, certains aliments occidentaux ont été adoptés. La
quantité de graisses absorbée chaque jour par un individu était en
moyenne de 23 grammes en 1958. Elle est montée à 52 grammes en 1973
et le nombre de cancers du sein a augmenté de 30 %.
Ces
données écartent une responsabilité des oestrogènes à la phase
initiale du cancer. Certes les Japonaises prennent beaucoup moins la
pilule contraceptive et les hormones substitutives de la ménopause.
Cependant elles ont une sécrétion d'oestrogènes analogue à celles
des Occidentales. Malgré cela, les Japonaises ne développaient
presque jamais une tumeur du sein. L'alimentation
moderne me semble le vrai coupable.
Les
irritations locales répétées par un aliment dangereux ont été
évoquées dans la genèse des cancers du tube digestif. Mais ce
mécanisme simple ne peut tout expliquer. Si l'on prend le cas du
cancer du sein, grandement facilité par la consommation de
viandes cuites et de graisses saturées, il est plus logique
d'admettre qu'une molécule alimentaire ou bactérienne, venue du
grêle, a traversé la barrière intestinale, est passée dans le
sang et est allée s'accumuler dans la glande mammaire, parce que sa
structure lui conférait une affinité pour ce type de tissu. Cette
accumulation croissante au fil des ans, finit par perturber le
fonctionnement de certaines cellules et entraîne leur cancérisation.
[…]
Le
lait
*
Le lait de vache contient des facteurs de croissance, capables
de faire grossir un veau de 200 kilos en six mois. De tels facteurs
pourraient être cancérigènes pour les humains, bien plus que leurs
propres oestrogènes ou androgènes. Au cours des cinquante dernières
années, la forte augmentation de la consommation des laitages a
entraîné un changement dans la stature des Français qui ont gagné
en moyenne 10 centimètres et 10 kilos par rapport à leurs
grands-parents. Pendant cette période, certains cancers sont devenus
plus répandus. Une relation de cause à effet est plausible.
*
ALBANES (1998), dans une revue de la littérature, constate que le
risque de cancer est accru, non seulement par le surpoids ou
l'obésité, mais aussi par une taille élevée. Les
hommes qui mesurent 180 cm ou plus ont davantage de cancers que ceux
qui mesurent 165 cm ou moins, 36 % en plus. ALBANES accuse une
absorption plus forte de calories chez les sujets grands. Je
soupçonne plutôt une consommation plus poussée de lait de vache ou
une réceptivité plus grande aux facteurs de croissance contenus
dans ce lait.
*
Les aliments chauffés au-dessus de 110 °C, en particulier les
viandes grillées, sont bourrés de substances
cancérigènes :
composés nitrés, hydrocarbures aromatiques, polycycliques, amines
hétérocycliques, acrylamide. [...]
Je
pouvais donc espérer que le changement nutritionnel, en empêchant
l'encrassage extra-cellulaire, intracellulaire et au niveau des
cellules immunes, parviendrait à éviter la formation d'un cancer
chez de nombreux sujets.
Télécharger
gratuitement le livre du Dr Seignalet « L'alimentation ou la
troisième médecine » :
"Mon
excellent et regretté collègue Jean Seignalet aurait été
heureux de la nouvelle version de son best-seller qui soutient
fortement et scientifiquement cet aphorisme d'Hippocrate il y a
2512 ans : "Que ton alimentation soit ta médecine."
Encore aujourd'hui,
on oppose facilement médecine traditionnelle et médecines
douces. En réalité, elles se complètent. Le grand mérite de
Jean a été de promouvoir la troisième voie avec grand succès.
Une méthode simple et rigoureuse, souvent nettement plus
efficace que des traitements traditionnels ou modernes très
coûteux dans de nombreuses maladies de
civilisation.
civilisation.
Ce
livre est une mine d'or. Nos ministres de la Santé devraient le
connaître afin de promouvoir d'importantes économies pour
leurs budgets qui explosent de toute part. Une mauvaise
alimentation est capable d'être à l'origine, avec d'autres
facteurs associés, de maladies de longue durée handicapantes
pour le restant des jours.
La
méthode Seignalet consiste précisément à changer ses
habitudes alimentaires. Le plus beau cadeau que vous puissiez
faire à vos amis, à votre médecin, c'est ce livre. Vous
apprendrez beaucoup sur votre patrimoine de santé et ce que
vous ne comprendrez pas, votre médecin vous l'expliquera."
Henri
Joyeux
dimanche, octobre 18, 2015
Les goulags spirituels du 3ème millénaire
Christian
Lazaridès invite ses lecteurs à se livrer à une véritable
investigation dans le domaine spirituel. "Et, écrit l'auteur,
l'on découvre alors un incroyable ramassis d'ex-gens de
l'extrême-droite qui le sont toujours, de personnes liées à l'Opus
Dei et au jésuitisme, beaucoup de gens des mouvances Guénon-Evola,
beaucoup de Francs-Maçons, etc. Bref, on se trouve dans une étrange
ambiance intermédiaire entre... les États et les sectes !
Simplement, la règle du jeu n'est plus la même, le scénario n'est
plus celui de la pauvre secte opprimée contre l'Etat ou vice-versa ;
on est déjà à l'étape suivante : on prépare la future religion
syncrétique contrôlée, telle que le Nouvel ordre mondial pourra la
tolérer et s'en servir. On est très ouvert à l'ésotérisme, du
moins à certains ésotérismes, plutôt traditionnels, mais on n'est
pas contre une touche de Nouvel Age, et la Scientologie est la
bienvenue. On peut bien laisser les gens jouer avec les jouets qu'ils
préfèrent. Ce qui importe, c'est qui chapeaute le tout.
L'évolution
vers plus d'ésotérisme est inéluctable ; ce qui importe, c'est qui
contrôle le processus. Et nous avons là un niveau déjà plus
sérieux de l'ésotérisme de manipulation, les loges intermédiaires,
en fait les mêmes que celles qui agissent par les États, celles qui
font intervenir les marionnettes... [...]
Et
il suffit d'un peu de sensibilité et d'intuition pour se rendre
compte que la seule chose qui n'est pas acceptable, recevable, par
toutes ces officines ouvertes à tout et à tous en apparence, la
seule chose dont elles ont une haine profonde, haine qu'elles
masquent par tous les artifices et tous les mensonges, c'est
l'expérience vraiment libre du spirituel, c'est l'autonomie
initiatique. Tout leur effort est tendu vers le chapeautage de
l'initiation des temps à venir. Leur but est de préparer le
troupeau de l'initiation de groupe, la pire perversion spirituelle
qu'on puisse imaginer, les goulags spirituels du troisième
millénaire. [...]
Nous
sommes dans une guerre occulte monstrueuse et qui va durer, pas dans
de petites escarmouches dont on puisse se tirer à bon compte.
Je
signalerai aussi, comme autre exemple de récupération œcuménisante
de l'ésotérisme, la revue catholique jésuitoïde « Actualité
des religions ». Dans son numéro de septembre 1999, on trouve
étalée sur deux pleines pages, sous le titre de rubrique tout à
fait positif « L'expérience spirituelle », ni plus ni
moins que « La grande invocation » de Alice Bailey/Le
Tibétain, c'est-à-dire la prière appelant à la venue de
l'Antichrist. [...]
L'anthroposophie
- dans le prolongement de La philosophie de la liberté de Rudolf
Steiner - est un mouvement qui devrait faire résonner, par le
travail de la pensée, dans la vie sociale, et dans toutes sortes de
pratiques, la note de la liberté spirituelle. C'est à elle, et à
d'éventuelles autres impulsions valables dans ce sens, qu'il
appartient de mener un réel combat pour la liberté initiatique.
Elle a cette responsabilité par rapport à elle même, à son
essence, et par rapport à d'autres mouvances pour qui elle pourrait
être un exemple.
Ce
serait un abandon dramatique de cette responsabilité que de
rechercher, à la première attaque, à la première anicroche, à se
mettre dans des girons protecteurs illusoires. Il est dans la logique
profonde de cette impulsion - michaélique - que d'être à la pointe
du combat spirituel. Et rien ne saurait être plus aux antipodes de
cela que de se décharger de ses responsabilités sur des tiers, sur
des parasites captateurs dont la dynamique de fond n'est et ne peut
être que d'étouffer cette impulsion de réelle liberté.
Il
est inutile de se fourrer la tête dans le sable ou dans le premier
sac que l'on vous tend. Il est inutile de s'illusionner sur la
possibilité de solutions confortables, car le drame des milieux se
réclamant de l'anthroposophie, c'est un souci de leur confort, de
leur petite vie tranquille, mais un tel « michaélisme bien
tempéré » mène au sommeil de plus en plus profond. Et il
faut bien prendre conscience du fait qu'il n'y a pas non plus de
neutralité possible dans le jeu d'influences occultes qui entourent
l'impulsion anthroposophique, c'est là une autre illusion. Il faut
choisir, il faut trancher. Les gens qui se réclament de
l'anthroposophie devraient lire un auteur qui, avec une rare violence
et une rare détermination, s'est élevé sans cesse contre toutes
les démissions ou compromissions par rapport à la liberté
spirituelle : un certain Rudolf Steiner, auteur hélas presqu'oublié,
même si beaucoup lu. Nous sommes en guerre, et ça ne fait que
commencer. Que ceux qui ont peur aillent se coucher, ou qu'ils
changent de camp, mais clairement, car le drame c'est qu'actuellement
l'anthroposophie est en train de changer de camp, mais sans le dire,
parfois sans même le savoir, et que cela fausse tout, crée une
indicible confusion. […]
L'anthroposophie
dévoyée et la défense de l'être « Anthroposophie »
Il
devient d'autant plus difficile de défendre « Anthroposophie »
que l'anthroposophie - dans le sens de tout ce qui se dit et se fait
désormais sous ce label - devient de moins en moins défendable.
Cela prendrait des ramettes de papier de détailler comment, en moins
d'un siècle, mais décisivement au cours des quinze dernières
années, l'anthroposophie a complètement perdu le gouvernail et se
retrouve, sur toutes les questions cruciales, sans cap précis,
entraînée dans le sillage de toutes sortes de courants antagoniques
de ce que devrait être sa dynamique : les jésuito-anthroposophes
des courants tombergiens, les anthroposophes New-Age (style R.
Powell, R. Leviton), les pèlerins de Maastricht, Rome ou Compostelle
docilement convoyés par les actuels bergers de la Société
anthroposophique universelle, etc., mais aussi et surtout les
anthroposophes technocrates qui, à force de vouloir s'intégrer dans
le Système étatique ou européiste, ou mondialiste, ont fini par en
être des suppôts totalement assimilés. Et je pourrais détailler
les mille et une voies d'un tel dévoiement qui fait qu'à l'insu de
presque tout le monde, tant des adhérents naïfs, et qui surtout
aiment tellement le calme et le confort, que du public qui, très
logiquement, prend pour anthroposophie ce qu'on lui donne pour de
l'anthroposophie, s'est constitué un sosie illusoire, qui s'appelle
anthroposophie, qui se réfère apparemment à l’œuvre de Steiner,
qui déploie toute la panoplie des applications anthroposophiques,
mais qui a perdu, ésotériquement, spirituellement, le cap, la
boussole.
Une
telle anthroposophie dévoyée n'est pas le moindre mal dans une
situation telle que celle dont j'ai parlé jusqu'ici. Car elle fausse
tout le débat, toute la perspective. Si, comme j'ai tâché de le
montrer, les buts de l'État ne sont pas réellement ce qu'ils disent
ou prétendent être, si les justiciers et « protecteurs »
sont en fait un remède pire que le mal, si la plupart des
courants soi-disant spirituels sont en fait anti-spirituels, eh
bien il faut aussi compter avec une anthroposophie qui est, et sera
de plus en plus, anti-anthroposophique. [...]
Une
guerre sur au moins cinq fronts
Car
cette guerre qu'il faudrait mener va devoir être menée sur
plusieurs fronts à la fois. […] Je propose un schéma pour imager
la façon dont je vois la situation.
En
face de ce pentagramme inversé, dirigé contre l'autonomie
initiatique, il y a l'Anthroposophie authentique ou bien, de façon
plus générale, toute démarche spirituelle authentiquement libre,
authentiquement respectueuse de la dignité humaine, du sanctuaire de
la volonté individuelle, mais cela ne fait pas grand monde.
Un
tel schéma n'a bien entendu, qu'une valeur indicative ou incitative.
[…]
Il
permet de bien mettre en évidence une première fausse dualité ou
fausse opposition, celle entre les ésotérismes traditionnels et les
ésotérismes style Nouvel Age/Verseau.
Il
permet aussi de bien mettre en évidence une seconde fausse dualité
ou fausse opposition, celle entre, d'un côté, l'État ou le Système
- qui est en effet, et sera sans doute de plus en plus, au service
des forces d'étouffement de la spiritualité libre, en bref qui sera
de plus en plus le relais de l'américanisme culturel, lui-même
relais de l'action des entités asouriques, le mal radical - et, de
l'autre côté, de prétendues organisations de défense de la
spiritualité libre, mais qui sont donc en fait au service des mêmes
forces antichristiques, antihumaines, antilibertaires - collusion qui
est d'ores et déjà visible de maintes manières.
À
l'évidence existent toutes sortes de passerelles entre ces quatre
ensembles, en dépit de certaines apparences, qui ne sont précisément
que des apparences, et en dépit de démarcations verbales.
Il
permet enfin de mettre bien en évidence, en complément de ces deux
fausses dualités, de ce carré très efficace d'étouffement de la
vraie spiritualité et de la vraie liberté, le rôle terrible que
vient jouer l'anthroposophie dévoyée, laquelle devient alors une
véritable caution et une véritable justification occulte des quatre
éléments mentionnés précédemment."
Christian Lazaridès, octobre 1999.
lazarides.pagesperso-orange.fr
Ce texte est extrait de l'article de
Christian Lazaridès « Une illustration de la guerre occulte
actuelle », téléchargeable gratuitement ICI.
Vivons-nous
les commencements de l’Ère des Poissons ?
(Recherche sur la
chronologie précessionnelle indiquée par Rudolf Steiner)
Commentaire d'un lecteur :
L'auteur
à partir d'un bibliographie impressionnante fait une synthèse
rigoureuse de la question de la précession des équinoxes.
A partir de là, il pose la question de la chronologie des ères zodiacales, un sujet hautement polémique puisque toute la mouvance "New Age" voudrait nous faire entrer prématurément dans l'ère du Verseau.
Au delà de ses aspects techniques, l'ouvrage aborde les aspects forcément cachés de l'occultisme et le sens de notre destin Humain.
A partir de là, il pose la question de la chronologie des ères zodiacales, un sujet hautement polémique puisque toute la mouvance "New Age" voudrait nous faire entrer prématurément dans l'ère du Verseau.
Au delà de ses aspects techniques, l'ouvrage aborde les aspects forcément cachés de l'occultisme et le sens de notre destin Humain.
samedi, octobre 17, 2015
Pourquoi Poutine est si apprécié dans la France populaire ?
par
Marie-Cécile
Crevelle
En France, où les sondages sont davantage « ajustés » qu’à Novossibirsk, les Français seraient au moins 35% à nourrir une bonne opinion pour le président russe. Mais selon la tendance politique, les avis divergent. Ceux qui soutiennent le PS sont 78% à en avoir un avis défavorable, contre seulement 67% chez les Républicains. En revanche, Poutine est très majoritairement apprécié chez les électeurs FN, à hauteur de 83% d’opinions favorables.
Manifestement, Poutine est célébré dans nos restaurants routiers, dans nos cafés périurbains, dans les bars de campagne, dans les vestiaires de rugby, dans les grillades entre ouvriers, chez votre beau-frère, chez les supporters de l’Equipe de France, sur les chantiers, dans les camionnettes utilitaires...
Les Français sont en tout cas davantage pro-russes que les Européens dont le taux moyen d’opinion favorable ne dépasse pas les 15% sous la pression des chaînes d’information en boucle véhiculant la doxa américaine.
Dans un sondage BVA du 18 janvier 2014, , Poutine est jugé à 72 % comme « énergique » et à 56% comme « défendant bien les intérêts de son pays ». Ce qui semblerait indiquer que, malgré la peur du personnage entretenue par la campagne de bourrage de crânes, l’image de Poutine est devenue très positive en France ; au point de confirmer les déclarations de Gérard Depardieu sur le plateau du JT de Pujadas :
« Je pense qu'ici, ils sont plus malheureux les gens. On décrie énormément Poutine, mais beaucoup de gens voudraient avoir Poutine comme président.../... C'est pas facile de faire le boulot de ces présidents...»
Pour Pierre-Henri D'Argenson, professeur à Sciences-po, interrogé en mars 2014 par notre confrère Le Figaro :
« Une partie de cette réaction s'explique par la sympathie pro-russe que l'on retrouve surtout en France au sein des mouvements gaullistes et souverainistes. Ce courant est pétri de la tradition géopolitique française de « l'alliance de revers » entre la France et la Russie, et exprime une vision des relations internationales structurée par la puissance et l'indépendance des nations, contre le projet fédéraliste et atlantiste. Mais c'est une explication bien commode pour ceux qui veulent caricaturer le sentiment « pro-russe ».
En réalité, ce qui est frappant dans les réactions à la crise ukrainienne, ce n'est pas tellement le nombre de témoignages « prorusses », mais plutôt le refus implicite de beaucoup de gens de se plier à l'injonction médiatique désignant la Russie de Poutine comme le camp du Mal. Il s'agit d'une révolte intellectuelle, qui relève d'une lame de fond de rejet de l'ordre idéologique régnant. Internet facilite cette révolte en libérant l'expression, et nous assisterons dans les années qui viennent à un soupçon de plus en plus systématique, par principe, à ce qui sera présenté comme la pensée obligatoire sur tel ou tel sujet.
Et Pierre-Henri D'Argenson :
« il y a évidemment une fascination pour la ‘virilité’ du personnage, avec son mélange de sang-froid et d'audace guerrière, mais là aussi la raison profonde est ailleurs. Dans l'inconscient collectif, Vladimir Poutine évoque un peu Louis XIV: c'est un monarque absolu, autoritaire, mais capable de protéger le peuple russe contre les puissants. Les médias « mainstream » ne comprennent pas cela. Quand Vladimir Poutine fait emprisonner l'oligarque Mikhaïl Khodorkovski, il rappelle Louis XIV faisant arrêter Fouquet. C'est arbitraire, mais le peuple y trouve son compte : si le roi peut renverser les puissants, c'est qu'il peut défendre les intérêts du peuple… même si ce n'est pas toujours le cas. Or, que disent les critiques de notre système politique ? Qu'il a donné le pouvoir à l'oligarchie, aux baronnies, aux multinationales, aux lobbies, qui font et défont les règlements européens sans le moindre contrôle populaire, face à une classe politique toujours prompte à parler de « démocratie » et de « droits de l'homme » mais en réalité impuissante ou consentante.
L'engouement pour Poutine révèle ainsi en creux un besoin profond, ancré au sein du peuple et pas des élites, de retrouver des dirigeants qui soient leurs défenseurs, et qui pour cela aient encore en main les instruments de la maîtrise du destin de la nation, aujourd'hui dilués dans de multiples instances insaisissables ».
Deux positionnements récents du président russe ont particulièrement contribué à renforcer et diffuser cette représentation, déjà présente chez les plus avertis : le durcissement de la législation à l’encontre des homosexuels et l’opposition à une intervention militaire en Syrie. Le premier point est perçu comme le symbole d’un pouvoir qui assume son conservatisme sociétal, en symbiose avec une Église orthodoxe historiquement structurante. Face à une Europe jugée intégralement dépravée et une Amérique mi-bigote mi-libertaire, la Russie apparaît comme gardienne de l’âge d’or, soit le temps d’avant la "victoire LGBT"...
Le second point renvoie à l’idée d’un dirigeant lucide quant à la supposée menace islamiste mondiale et ferme dans la réponse à y apporter. Là où l’Occident laisserait prospérer l’islam à l’intérieur de ses frontières et serait prêt à soutenir les islamistes contre leurs dictateurs, Poutine assume un christianisme confiant et apparaît comme l’Homme providentiel contre les rebelles islamistes dans le jeu international.
La figure de Poutine est d’autant plus appréciée que le déficit démocratique et la limitation des libertés individuelles en Russie ne lui sont guère reprochés puisque c’est pire en Europe ! Poutine est d’ailleurs généralement vu comme l’homme ayant ramené l’ordre en Russie, après le relatif chaos des années Eltsine.
Mais ce qui frappe le public populaire Français, c’est le sentimentalisme de Poutine; oui son sentimentalisme perçu par ceux qui ne lui contestent pas le droit d’aimer son pays. Un jour, Vladimir Poutine avait dit :
« Celui qui veut restaurer l'Union soviétique n'a pas de tête. Celui qui ne la regrette pas n'a pas de cœur. »
A ce sujet, Irina de Chikov écrivait en mars 2014 :
« Il est possible que le président russe se trompe comme il est probable qu'il voit plus loin qu'une taupe. De toute façon, il serait plus intéressant d'en débattre plutôt que tendre les micros à Kiev ou en Crimée au premier manifestant venu. Sur les écrans de la télévision, ce qui frappe d'emblée c'est leur ressemblance. Sous le drapeau russe ou le drapeau ukrainien, on retrouve les mêmes têtes de pioches qui débitent les mêmes slogans. Mais à l'envers. ».
Poutine est également populaire dans la classe politique hostile à l’Union Européenne. Sans insister davantage sur la position clairement poutinienne de Philippe de Villiers et même de Dupont-Aignan, il est à noter qu’une certaine « vieille gauche » résiste encore un peu mieux qu’au Parti communiste où le soutien à Poutine est à la fois ultra-majoritaire mais tabou.
Ainsi, Jean-Pierre Chevènement, invité par l’université populaire de Belfort le 14 mai 2015, osait déclarer :
« Entre l’Europe et la Chine, il y a la Russie, et on n’a rien trouvé de mieux ! ../... La politique qui consiste à rejeter la Russie vers la Chine n’est pas intelligente. Les Américains ont intérêt à empêcher un rapprochement avec l’Union européenne. L’intégrité territoriale est un droit incontestable mais les peuples ont aussi celui de disposer d’eux-mêmes, comme les Criméens qui veulent être russes. Nos rapports avec la Russie sont fondés sur l’ignorance et le conditionnement de l’opinion. Poutine n’est pas un enfant de chœur mais la seule voie possible, ce sont les accords de Minsk qui prévoient une décentralisation. Or, Kiev n’en veut pas. »
La poutinomania va jusqu’à l’armée américaine et jusqu’à des unités de propagande US. En avril de l’année dernière, Ralph Peters, lieutenant-colonel de l’armée américaine à la retraite et conseiller stratégique de Fox News, déclarait à son tour :
« Le président russe Vladimir Poutine est à l’heure actuelle l’homme politique le plus fort, le plus efficace et le plus vif de la scène politique internationale ».
Tout cela, naturellement, la France populaire l’entend, le devine où le réinvente pour elle-même à la faveur de chaque apparition du président russe, ou de chaque crise qui met en lumière sa détermination, une détermination que les Français réclament vainement de leurs dirigeants actuels sans jamais rien voir de ce côté-ci.
Mais surtout, au moment où Daech devient la principale anxiété des Français qui peuvent voir autant d’égorgeurs potentiels chez les migrants syriens, Vladimir Poutine apparaît comme un « cador » antiterroriste salvateur. N’est-ce pas le président russe qui avait promis aux terroristes tchétchènes, un lendemain d’attentat ignoble, d’aller les chercher « jusqu’au fond du trou des chiottes » ?
On imagine évidemment mal notre François Hollande perpétuellement mal assuré parler ainsi, et se montrer crédible si seulement l’idée lui en venait quand même.
Poutine ne tardera pas, par l’affaire syrienne et son offensive quasi personnelle contre Daech, à prendre une place encore plus grande dans le cœur des Français... Rêvons alors qu’il le fera exprès et que notre pays est encore, pour le président russe, un véritable objectif de séduction !
Marie-Cécile Crevelle, directrice de Géo Arsenal, est membre du M6M.
Et Pierre-Henri D'Argenson :
« il y a évidemment une fascination pour la ‘virilité’ du personnage, avec son mélange de sang-froid et d'audace guerrière, mais là aussi la raison profonde est ailleurs. Dans l'inconscient collectif, Vladimir Poutine évoque un peu Louis XIV: c'est un monarque absolu, autoritaire, mais capable de protéger le peuple russe contre les puissants. Les médias « mainstream » ne comprennent pas cela. Quand Vladimir Poutine fait emprisonner l'oligarque Mikhaïl Khodorkovski, il rappelle Louis XIV faisant arrêter Fouquet. C'est arbitraire, mais le peuple y trouve son compte : si le roi peut renverser les puissants, c'est qu'il peut défendre les intérêts du peuple… même si ce n'est pas toujours le cas. Or, que disent les critiques de notre système politique ? Qu'il a donné le pouvoir à l'oligarchie, aux baronnies, aux multinationales, aux lobbies, qui font et défont les règlements européens sans le moindre contrôle populaire, face à une classe politique toujours prompte à parler de « démocratie » et de « droits de l'homme » mais en réalité impuissante ou consentante.
L'engouement pour Poutine révèle ainsi en creux un besoin profond, ancré au sein du peuple et pas des élites, de retrouver des dirigeants qui soient leurs défenseurs, et qui pour cela aient encore en main les instruments de la maîtrise du destin de la nation, aujourd'hui dilués dans de multiples instances insaisissables ».
Deux positionnements récents du président russe ont particulièrement contribué à renforcer et diffuser cette représentation, déjà présente chez les plus avertis : le durcissement de la législation à l’encontre des homosexuels et l’opposition à une intervention militaire en Syrie. Le premier point est perçu comme le symbole d’un pouvoir qui assume son conservatisme sociétal, en symbiose avec une Église orthodoxe historiquement structurante. Face à une Europe jugée intégralement dépravée et une Amérique mi-bigote mi-libertaire, la Russie apparaît comme gardienne de l’âge d’or, soit le temps d’avant la "victoire LGBT"...
Le second point renvoie à l’idée d’un dirigeant lucide quant à la supposée menace islamiste mondiale et ferme dans la réponse à y apporter. Là où l’Occident laisserait prospérer l’islam à l’intérieur de ses frontières et serait prêt à soutenir les islamistes contre leurs dictateurs, Poutine assume un christianisme confiant et apparaît comme l’Homme providentiel contre les rebelles islamistes dans le jeu international.
La figure de Poutine est d’autant plus appréciée que le déficit démocratique et la limitation des libertés individuelles en Russie ne lui sont guère reprochés puisque c’est pire en Europe ! Poutine est d’ailleurs généralement vu comme l’homme ayant ramené l’ordre en Russie, après le relatif chaos des années Eltsine.
Mais ce qui frappe le public populaire Français, c’est le sentimentalisme de Poutine; oui son sentimentalisme perçu par ceux qui ne lui contestent pas le droit d’aimer son pays. Un jour, Vladimir Poutine avait dit :
« Celui qui veut restaurer l'Union soviétique n'a pas de tête. Celui qui ne la regrette pas n'a pas de cœur. »
A ce sujet, Irina de Chikov écrivait en mars 2014 :
« Il est possible que le président russe se trompe comme il est probable qu'il voit plus loin qu'une taupe. De toute façon, il serait plus intéressant d'en débattre plutôt que tendre les micros à Kiev ou en Crimée au premier manifestant venu. Sur les écrans de la télévision, ce qui frappe d'emblée c'est leur ressemblance. Sous le drapeau russe ou le drapeau ukrainien, on retrouve les mêmes têtes de pioches qui débitent les mêmes slogans. Mais à l'envers. ».
Poutine est également populaire dans la classe politique hostile à l’Union Européenne. Sans insister davantage sur la position clairement poutinienne de Philippe de Villiers et même de Dupont-Aignan, il est à noter qu’une certaine « vieille gauche » résiste encore un peu mieux qu’au Parti communiste où le soutien à Poutine est à la fois ultra-majoritaire mais tabou.
Ainsi, Jean-Pierre Chevènement, invité par l’université populaire de Belfort le 14 mai 2015, osait déclarer :
« Entre l’Europe et la Chine, il y a la Russie, et on n’a rien trouvé de mieux ! ../... La politique qui consiste à rejeter la Russie vers la Chine n’est pas intelligente. Les Américains ont intérêt à empêcher un rapprochement avec l’Union européenne. L’intégrité territoriale est un droit incontestable mais les peuples ont aussi celui de disposer d’eux-mêmes, comme les Criméens qui veulent être russes. Nos rapports avec la Russie sont fondés sur l’ignorance et le conditionnement de l’opinion. Poutine n’est pas un enfant de chœur mais la seule voie possible, ce sont les accords de Minsk qui prévoient une décentralisation. Or, Kiev n’en veut pas. »
La poutinomania va jusqu’à l’armée américaine et jusqu’à des unités de propagande US. En avril de l’année dernière, Ralph Peters, lieutenant-colonel de l’armée américaine à la retraite et conseiller stratégique de Fox News, déclarait à son tour :
« Le président russe Vladimir Poutine est à l’heure actuelle l’homme politique le plus fort, le plus efficace et le plus vif de la scène politique internationale ».
Tout cela, naturellement, la France populaire l’entend, le devine où le réinvente pour elle-même à la faveur de chaque apparition du président russe, ou de chaque crise qui met en lumière sa détermination, une détermination que les Français réclament vainement de leurs dirigeants actuels sans jamais rien voir de ce côté-ci.
Mais surtout, au moment où Daech devient la principale anxiété des Français qui peuvent voir autant d’égorgeurs potentiels chez les migrants syriens, Vladimir Poutine apparaît comme un « cador » antiterroriste salvateur. N’est-ce pas le président russe qui avait promis aux terroristes tchétchènes, un lendemain d’attentat ignoble, d’aller les chercher « jusqu’au fond du trou des chiottes » ?
On imagine évidemment mal notre François Hollande perpétuellement mal assuré parler ainsi, et se montrer crédible si seulement l’idée lui en venait quand même.
Poutine ne tardera pas, par l’affaire syrienne et son offensive quasi personnelle contre Daech, à prendre une place encore plus grande dans le cœur des Français... Rêvons alors qu’il le fera exprès et que notre pays est encore, pour le président russe, un véritable objectif de séduction !
Marie-Cécile Crevelle, directrice de Géo Arsenal, est membre du M6M.
Oligarques et politicards corrompus, le M6M veille !
Le M6M est une organisation anti-libérale, décroissante et autarcique, et une formation réserviste de survie destinée à participer dans le futur à la réorganisation des pouvoirs publics qui se trouveraient déstabilisés ou anéantis lors d’une catastrophe majeure, d’attentats massifs nucléaro-chimiques, d’une agression de l’OTAN contre la souveraineté française, d’une suspension oligarchique de la démocratie, d’une submersion démographique commanditée par les pétro-monarchies fondamentalistes, ou d’une offensive généralisée des islamo-fascistes sur le sol français.
Le M6M, mouvement du 6 mai, fait référence au faux choix organisé entre François Hollande et Nicolas Sarkozy un sinistre dimanche de mai 2012. A partir de ce jour crucial, le M6M, rejetant droite et gauche de gouvernement, date symboliquement sa résistance contre le renoncement des élites, contre le triomphe insolent d’un capitalisme barbare, l’intolérable virtualisation du pouvoir, la soumission définitive aux directives de l’OTAN, l’abandon général aux hystériques systèmes d’émotionnement collectif, la vitrification des services publics, la négation brutale des droits du peuple, et la mise en danger ultime de notre cohésion sociale et de nos défenses.
Poutine, le monde libre
vendredi, octobre 16, 2015
Philippe Verdier & « l'interdiction de toute pensée »
Lettre ouverte de Philippe Verdier à Monsieur le Président de la République
Paris, le 1er octobre 2015
Avant votre campagne présidentielle de 2012, je présentais la météo de BFMTV. Un matin, vous vous êtes installé à quelques mètres dans le même studio pour répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin. Je commentais les cartes devant vous, vous sembliez fasciné. Était-ce une ruse pour montrer des signes de décontraction avant une entrevue musclée ? Pendant la pub, alors que je quittais discrètement les lieux, vous m'avez interpellé pour me dire à quel point le fait de parler de la pluie et du beau temps sur un fond vert vous semblait incroyable.
Aujourd'hui, à quelques semaines de la conférence de Paris, la COP21, je vous écoute parler du climat et de la météo. Depuis plus d'un an, un refrain vert sur l'avenir de la planète revient dans chacun de vos discours. Vous dramatisez pour souligner votre volonté de rassembler les puissants du monde et désamorcer un cataclysme annoncé. Monsieur le Président, n'étant pas un animal politique, je ne peux simuler le moindre intérêt lorsque vous vous exprimez sur cette question. Je peine à percevoir dans vos paroles la sincérité, l'intention d'agir pleinement pour l'environnement de manière posée et constructive. Entre vos mains, le climat n'est qu'une fiche parmi toutes les autres.
J'ai rêvé, monsieur le Président, que vous plantiez un arbre dans la cour de l'Élysée. Un arbre enraciné dans la cour de l'Élysée symboliserait le peuple français. Aujourd'hui, vos visiteurs ne connaissent que le contact des pneus des berlines sur le gravier.
Dans deux mois, la France accueille la COP21, conférence des Nations unies sur le climat. Vos services de stratégie vous ont informé qu'elle ne servira à rien comme les vingt précédentes. Alors pourquoi continuer à feindre un sauvetage de la planète ?
Vous, président de la République, ne pouvez pas cautionner les scientifiques ultra-politisés du GIEC, les lobbies d'entreprises, les ONG environnementales, ni les chefs religieux autoproclamés nouveaux apôtres du climat.
Vous pouvez vous illustrer par une action individuelle, ressentie, iconoclaste et spirituelle. Un arbre dans la cour de l'Élysée donnerait davantage de sens à la fibre environnementale que tous vos discours oubliés.
Philippe Verdier, chef du service météo de France Télévisions. Auteur du livre "Climat Investigation".
L'interdiction de toute pensée
L'interdiction de toute pensée est venue d'Amérique après le 11 septembre 2001. Depuis cette date tragique, les célébrités, qui exprimèrent publiquement des analyses contredisant la version officielle des attentats, subirent la vindicte d'une véritable Inquisition médiatique. Et, comme à l'époque de l'Inquisition cléricale, les « hérétiques » doivent confesser publiquement leurs « erreurs ». On se souvient de Jean-Marie Bigard demandant pardon pour ses propos sur le 11 Septembre. Malheureusement, comme au Moyen-âge, le schismatique repenti est marqué à vie. Il est relégué dans la catégorie ignominieuse des « complotistes » ou des « climato-sceptiques ».
Philippe verdier est devenu « hérétique » en exprimant une réflexion personnelle sur la thèse officielle du réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique provoqué par les activités humaines est un des dogmes utilisés par les ténors du nouvel ordre mondial pour contrôler les populations. Il est donc interdit de le remettre en question. Il faut préciser que l'origine du réchauffement climatique est étudié par des scientifiques honnêtes qui évoquent d'autres causes que l'activité humaine.
Il y a environ 100 ans, le penseur Rudolf Steiner avait pressenti l'influence délétère de l'Amérique sur une grande partie de l'humanité. Plus grave, il avait dénoncé la venue d'une nouvelle inquisition en ces termes : « une sorte d'interdiction de toute pensée viendra de l'Amérique, une loi, dont l'objectif sera de réprimer toute pensée individuelle ». « Aux environs de l'année 2000 et quelques, avait précisé Rudolf Steiner, une répression du penser de grande envergure se déclenchera sur le monde dans une ampleur extrême. »
D'après la mise en garde de Steiner et le sort fait aux rebelles des médias officiels, amis blogueurs iconoclastes de la catégorie maudite des conspirationnistes, la nouvelle Inquisition, prétextant la lutte contre le terrorisme, ne tardera pas à lancer une Web-persécution.
Climat Investigation
LES DESSOUS D'UN SCANDALE PLANÉTAIRE
Il n'existe aujourd'hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. Les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Cette prise d'otages constitue un enjeu diplomatique pour la Conférence de Paris. Au plus haut sommet de l'État, l'échec de la COP 21 est diagnostiqué depuis longtemps, mais la manipulation et le spectacle s'amplifient davantage.
Le GIEC, ultra politisé, se délite sous les scandales et ses méthodes critiquables. La parole scientifique est inaudible. Les Nations Unies plongées dans la corruption pataugent volontairement depuis une génération de pourparlers. Lobbies économiques, associations écologistes, gouvernements et désormais religions tissent des liens dangereux. Les ambassadeurs du climat entretiennent cette crise aussi brûlante qu'impalpable.
La France figure pourtant parmi les pays les moins touchés par le changement climatique. Notre économie et notre société bénéficient aussi des avantages considérables du réchauffement. Le développement des énergies renouvelables menace notre sécurité et ne compensera aucunement l'explosion démographique identifiée comme une cause principale du problème.
Qui osera ouvertement briser ces tabous, sous la pression extrême des dirigeants ?
mardi, octobre 13, 2015
Euthanasie & Bardo
Jean-Marc
est mort à 58 ans après avoir lutté avec humour contre le cancer.
Une prévision d'Attali et l'affaire Bonnemaison
Éminence grise du nouvel ordre mondial ou talmudiste noir, Jacques Attali n'est pas un prévisionniste blanc-bleu. En 1981, il écrit, « L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures ».
« Dès qu’il dépasse 60/65 ans, précise Attali, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité. Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures. » (Jacques Attali, « L'Avenir de la vie », Ed. Seghers, 1981.)
Le docteur Nicolas Bonnemaison est rejugé depuis le 12 octobre 2015. Le parquet général de Pau ayant fait appel de l'acquittement de ce médecin accusé de l'euthanasie de sept personnes.
Philippe Bataille, auteur du livre « A la vie à la mort, euthanasie, le grand malentendu », a signé la pétition qui soutient Nicolas Bonnemaison. Des médias évoquent une loi sur l'euthanasie afin de permettre aux médecins de donner la mort légalement. Il ne fait aucun doute que, comme l'a annoncé le sulfureux Attali, l’euthanasie sera un « instrument essentiel » de la société.
Les pièges de l'Au-delà
« Tous ceux qui y demeurent (esprits, pretas, démons, être humains défunts), écrit Evans-Wentz, s'ils s'habituent au Bardo, retardent leur évolution normale. Suivant les lamas les plus éclairés, quand un esprit est évoqué, comme dans les réunions spirites communes aujourd'hui dans l'Ouest par le contact avec le monde et la croyance traditionnelle animique prévalente sur la survie, cet esprit croit possible un progrès dans le Bardo et il ne fait aucun effort pour en sortir. L'esprit ainsi appelé décrit le Bardo (qui est avant tout un royaume d'illusion) dans laquelle il se trouve, d'une façon plus ou moins conforme à ce qu'il supposait être l'au-delà quand il avait un corps de chair. Car ainsi que dans le monde humain, l'être répète en rêve les expériences de l'état de veille, l'habitant du Bardo répète en hallucinations karmiques le contenu de sa conscience du monde humain. Ses visions symboliques, ainsi que le Bardo Thödol (Le livre des morts tibétain) l'affirme sans cesse, ne sont que des réflexes psychiques des formes-pensées emportées de la vie terrestre, comme des dépôts du mental ou des semences de karma. Ce qui explique pourquoi il est très exceptionnel qu'un esprit évoqué ait quelque philosophie rationnelle à offrir concernant la place où il se trouve. Ces esprits sont plutôt le simple jouet du karma manquant de cohérence mentale et de stabilité de la personnalité, et, le plus souvent, ce sont des esprits dénués de sens, des "coquilles" psychiques qui ont été rejetées avec le principe conscient et qui, venant en rapport avec un médium humain sont galvanisés en une sorte de vie automatique. Il est vrai que l'évocation des esprits est pratiquée d'une certaine façon au Tibet, en Mongolie et en Chine par les Lamas qui forment une sorte de classe de prêtres-oracles consultés sur des problèmes importants, même politiques, et par le Dalaï-lama lui-même. Mais les esprits appelés sont ceux de déités tutélaires d'ordre inférieur appelés "ceux qui exécutent les ordres" (tib. : bkah-dod pron. : ka-döt, voulant dire "celui qui attend l'ordre") et jamais on n'appelle l'esprit d'hommes ou de femmes morts récemment. Certains de ces bkah-dods sont, suivants les Tibétains, les esprits de Lamas ou dévots qui n'ont pas atteint (souvent à cause de la pratique de la magie noire) l'illumination spirituelle dans le monde humain, ou bien comme il vient d'être dit, se sont laissés détourner du chemin normal de la progression. Dans bien des cas ils sont devenus des esprits démoniaques et malins dont le progrès a été arrêté, non pour avoir été évoqué par des médiums peu après leur mort, mais naturellement à cause d'un très mauvais karma. De tels bkah-dods, se présentant avec l'esprit des morts ordinaires, sont considérés comme des démons obsédants pouvant faire beaucoup de mal mentalement et psychiquement aux médiums non entraînés et à leurs clients, car ils peuvent être cause de folie ou irresponsabilité morale. Pour cette raison les lamas disent que les recherches psychiques doivent être dirigées par des maîtres en sciences magiques ou occultes et non à la légère par la multitude de gens sans direction.
Au Sikkim, une nécromancie, précisément semblable à celle de l'Occident, est pratiquée depuis des siècles. Les Lepchas, descendants de la race primitive du Sikkim, qui forment encore une grande part de la population rurale, sont aussi animistes dans leurs cultes que les Indiens d'Amérique, et c'est surtout par leur influence que s'est répandue l'évocation des morts chez les Bouddhistes, dont beaucoup sont de sang mélangé tibétain et lepcha. Ces évocations sont pratiquées de même dans le Bhoutan bouddhiste malgré l'opposition des lamas dont les efforts sont plutôt inopérants. On dit que le temps perdu pour un esprit retenu dans le Bardo est de 500 à 1000 ans et parfois pendant des âges. »
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